Remarks by President Charles Michel on the future of Europe
Today is an exceptional day for the European Union. And today probably we have mixed feelings. It is never a happy moment when someone leaves, but we are opening a new chapter and we will devote all our energy to building a stronger and more ambitious European Union. Indeed, yesterday we had the occasion to have a strategic debate between the institutions in order to see how it is possible to have a better cooperation, but also how it is possible to face the challenges: digital agenda, climate change, and to make a new growth strategy.
At the European level, I consider we have many strengths. We have strong values, strong freedoms, rule of law, 27 strong democracies, 22 million businesses, a big single market, and a powerful single market. And I think that, more than ever, we have to think how it is possible to use more the tools we have, how it is possible to be more efficient, how it is possible to deliver more for citizens, for all European citizens. And I am convinced that in the next months we will, Parliament, Commission and European Council, work closely together with common priorities, with a common political agenda in order to be able to show again that this unique European project in history is a very strong project and a very optimistic and very positive project for all European citizens. I think also at the international level that we have many reasons to be more self-confident and more assertive. And we have to certainly also try to work together in order to deliver more, also at this level.
Sur le plan de la négociation qui va maintenant s’ouvrir avec le Royaume-Uni, notre intention est bien sûr que s’agence une démarche de loyauté avec le Royaume-Uni, comme nous l’avons toujours été tout au long des trois dernières années, et de responsabilité également. Nous affirmons un message qui est extrêmement clair, simple et fort. Comme Union européenne, nous souhaitons, nous voulons garder la relation la plus étroite possible avec le Royaume-Uni. Mais bien entendu, il nous appartient d’être clair sur ce sujet. Au plus le Royaume-Uni déciderait de diverger par rapport aux standards européens, au moins le Royaume-Uni aura accès au marché intérieur.
Il est très important, je pense, dans les prochains mois, d’être mobilisés, avec Michel Barnier qui a toute la confiance des États membres pour poursuivre le travail qui a été le sien tout au long des dernières années, et qui a veillé à préserver cette unité entre les pays européens. Je voudrais affirmer encore une fois que le Conseil européen sera mobilisé pour suivre de façon étroite, proche, les développements dans cette négociation et sera disponible chaque fois que ce sera nécessaire pour exprimer les guidances utiles, au fur à mesure des développements en lien avec cette négociation. Je conclus en disant que cette journée est une journée exceptionnelle, hors du commun pour le projet européen. Que nos sentiments sont mitigés, mais que ce qui domine chez moi certainement, c’est l’envie de considérer que l’important, c’est de regarder l’avenir du projet européen, de travailler de façon forte, déterminée, énergique, pour faire la démonstration que ces valeurs, qui sont l’âme de ce projet européen et qui ont permis au siècle passé de rassembler celles et ceux qui s’étaient fait la guerre de manière tragique pour bâtir un espace de paix, de prospérité, puissent une fois encore se retrousser les manches ensemble et faire en sorte que l’on puisse livrer des résultats qui soient perceptibles par l’ensemble des citoyens tout au long des prochaines années.