Merci Louis.
Bonjour à chacune et chacun d’entre vous et merci pour votre attention.
La réunion d’aujourd’hui est une étape politique importante. Puisque, comme l’a dit Louis Grech – Président efficace de cette réunion – ces directives fixent au nom des 27 mon mandat, ma feuille de route, et confirment la mission qui m’a été confiée par le Président de la Commission puis par les 27 Etats membres réunis il y a quelques semaines au Conseil européen.
C’est un point d’unité extrêmement important pour les négociations, c’est aussi une preuve de détermination et de confiance qui m’oblige et qui m’honore tout au long de la mission que je vais conduire.
Cette unité n’existe pas seulement entre les 27, mais aussi entre les institutions, le Conseil où nous sommes, la Commission et le Parlement européen.
Comme vous le savez, les directives qui ont été adoptées sur la base de la proposition du Collège du 3 mai dernier, portent sur la première phase de cette négociation et uniquement sur cette première phase.
Elles concernent un nombre de sujets limités que nous considérons comme prioritaires, incluant les droits des citoyens et le règlement financier. Ce sont les sujets que nous devons traiter pour aboutir à un retrait ordonné que nous devons organiser, conformément au traité.
Ladies and gentlemen,
From the day the UK decided to leave, the EU has gone through an intense preparatory process.
We are ready and well-prepared:
- We have a clear mandate supported by all 27 Member States.
- We have a solid resolution from the European Parliament.
- We have excellent working relations between all EU institutions.
- We have a negotiation team. All structures are in place.
The new Brexit Council working group will meet tomorrow already. In the course of the next few days we will finalise our negotiating positions on the key subjects for the first phase of the negotiations.
These positions will then be sent to the UK. I expect this to happen very quickly, very quickly, after the elections.
In line with our transparency policy, we will publish our position papers and negotiating documents.
I hope to organise the first round of negotiations as soon as possible, hopefully in the week of 19 June.
I would like to be able to give a first report to the European Council on 22-23 June, exactly one year after the date of the referendum and less than three months after Theresa May’s notification letter.
I hope to see our British colleagues at the negotiation table as soon as possible. And look forward to work in a positive atmosphere to find common ground.
Nous aurons besoin évidemment de progrès suffisant sur les sujets de la première phase afin de pouvoir négocier, dans la deuxième phase – le plus vite possible à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine – la relation future entre l’Union et le Royaume-Uni.
Et je répète que nous aurons besoin – j’espère que tout le monde a bien compris cela – de progrès suffisant sur cette première phase. Ce sera ma responsabilité comme négociateur de proposer au Conseil – ou de ne pas proposer au Conseil – de constater ces progrès suffisants. J’espère franchement être en situation de pouvoir le faire.
Pourquoi ce séquençage ?
Parce que nous devons apporter des réponses à ceux que la décision britannique de quitter l’Union européenne met en difficulté immédiate et pour lesquels cette décision crée une incertitude juridique pour leur propre vie quotidienne ou familiale :
- Les citoyens européens ou britanniques qui vivent de part et d’autre du channel et qui doivent continuer à pouvoir vivre comme avant.
- Les très nombreux porteurs de projets qui comptent sur les fonds européens : ils doivent pouvoir mener leurs projets à bien. Lors de mes visites sur le terrain dans chacun des Etats membres, et dernièrement à Dublin devant les deux chambres du Parlement réunies, les parlementaires nationaux me disent l’inquiétude des Présidents de régions, des maires, des organisations syndicales ou professionnels à propos du maintien de l’engagement financier accordé aux projets auxquels ils se consacrent.
- Et puis évidemment en Irlande, les habitants, les agriculteurs, les entrepreneurs des régions frontalières, en Irlande et enIrlande du nord qui craignent le rétablissement d’une frontière physique. Nous devons les rassurer sur ce point. J’ai vu cette inquiétude sur le terrain, encore une fois vendredi dernier àMonaghan sur la frontière.
Nous devons montrer que nous sommes capables de trouver des réponses sur ces questions difficiles. C’est en réussissant cette première phase des négociations que nous poserons les bases de la confiance nécessaire pour négocier aussitôt après le nouveau partenariat entre l’Union et le Royaume-Uni.
Plus vite nous obtiendrons un accord sur ces points prioritaires, plus tôt nous pourrons commencer à discuter de cette relation future dans un esprit constructif, ce qui est mon état d’esprit au tout début de cette négociation.
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